Entre le 14 et 18 mars, les championnats de France de ski UNSS ont été organisés à Superbagnères. RMAG, le magazine de la cité scolaire de Luchon a dépêché ses reporters sur place le mercredi 16 mars. 

Les rayons commençaient à déborder de leur longs fils lumineux. Depuis la ville de Luchon, en fond de vallée, on pouvait observer tout le levé du céleste. Il éclaboussait tout sur son passage : les rues, les maisons, et même, la neige. Oui cette neige si blanche qui resplendissait d’un reflet aveuglant. Mais… quelque chose n’allait pas...Les rayons fondaient sur la neige d’une couleur un peu ocre, ce n’était plus de la lumière c’était… du sable !!!

Quant bien même cette rencontre entre le sable fin du monde oriental et la neige épaisse luchonnaise pouvait paraître poétique à souhait, elle n’émerveillait pas tout le monde.
En effet, se tenait, à Superbagnères, le championnat de France de ski UNSS. Or, ce sable, que le Sirocco avait charrié depuis le nord de l’Afrique, soit du Sahara jusqu’à nous, a eu des conséquences désastreuses sur la neige : lorsqu'il se pose sur la neige, il produit un effet comparable à celui d’une serre et cela accentue la fonte, comme l’indique le CESBIO (Centre d’étude spatiale de la biosphère). De plus, il peut aussi provoquer des irritations pulmonaires comme cela a été le cas en Espagne.
Mais même si nos poumons sont restés intacts à Luchon, les compétiteurs et les organisateurs ont vu leur compétition bien affectée. Elle aurait dû compter les épreuves de Boardercross, du Parallèle et du Relais, mais malheureusement le Border Cross de Snow a dû être annulé faute d’un apport de neige suffisant. C’est ce que nous a expliqué Lucas Pavan, un élève de première de la Section ski qui a participé à l’organisation de la compétition. Le Sirocco a aussi causé des problèmes matériels, nous explique Romeo, apprenti enseignant d’EPS.

Arrivés sur place dès 8h du matin ce mardi, ils ont dû aller récupérer tout ce que le vent avait emporté sur son passage, comme par exemple l'installation pour le départ des compétiteurs qui s’est envolée et n'a pu être utilisée.
Néanmoins, même si une discipline de Snow a été annulée, les concurrents des 13 différents collèges ont su apprécier la neige luchonnaise et l’adrénaline. Les disciplines qui sont restées au programme étaient donc le Slalom Parallèle et le Relais et le Border Cross pour le ski. Mais il n’y avait pas seulement les concurrents sur les pistes, il y avait aussi les
organisateurs. Nous avons l’exemple de l’Option montagne et la Section ski du Lycée de Luchon qui s’occupait de lisser la piste en dérapage pour que les coureurs puissent bien
réaliser leur virages, une piste qu’ils avaient préparée au préalable. Ils ont aussi dû mettre du sel sur la piste pour que la neige durcisse et soit donc moins friable.
Ensuite, des élèves des 13 collèges participaient aussi au bon déroulement des épreuves, comme Eowen et Enola qui venaient de Toulouse et appelaient chaque équipe pour venir se lancer sur la piste : ce sont les Jeunes Officiels.
Au sein de chacune des équipes, il y avait des “Jeunes Coach” qui avaient le rôle de porte parole et transmettaient les indications de la table de marque à leur équipe et les
encourageaient du mieux possible. C’était le cas de Barnabé du collège de Fermat qui motivait son équipe composée de Charlotte, Oscar et Amaia qui, même après avoir presque tout perdu, continuaient avec enthousiasme. (Félix -1ère)

L’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) est la fédération française de sport scolaire du second degré.
Multisports, elle est ouverte à tous les jeunes collégiens et lycéens scolarisés à travers les associations sportives (AS). L'animation est assurée par les enseignants d'éducation physique et sportive sur des plages horaires définies dans chaque établissement scolaire.
Les rencontres et compétitions se déroulent presque exclusivement le mercredi après-midi.
En 2020, elle comptait plus de 1145770 licenciés et le directeur est Olivier Girault depuis 2011.
Elle a été crée avec 10 thématiques et avec la devise « Pour et par les élèves ». (Amandine, 3ème)

Elle était très compliquée à cause des conditions climatiques. Mardi, nous avons annulé la journée pour les collégiens et, jeudi et vendredi, nous avons dû renoncer à la compétition pour les lycéens.

Ici, nous avons un slalom parallèle par équipe. Il y a 13 équipes de 4 concurrents , accompagnées par un jeune officiel.

Ce sont des élèves qui organisent et qui vérifient que tous les concurrents ont leur matériel (casque et dorsal, par exemple)et sinon, ils sont disqualifiés. Ils aident également à l'appel des concurrents, au chronométrage, à juger les résultats de chaque course, etc. 

Cette discipline consiste à parcourir en snowboard un chemin parsemé d’obstacles, de bosses, de virages et de portes, le plus rapidement possible. 

Le Slalom Parallèle est une discipline qui ne compte certes pas de bosses mais des portes matérialisées par des drapeaux bleus et rouges que deux concurrents contournent de gauche à droite, en parallèle de son adversaire. La course se déroule en deux manches et celui qui fait le meilleur temps sur les deux manches l’emporte. 

Le relais prend à peu près le même format car rien ne change sur la piste, hormis le fait que ce ne sont plus deux adversaires qui skient mais deux équipes. Les drapeaux restent donc plantés et les skieurs concourent toujours en parallèle mais, dès que le premier skieur arrive en bas, un organisateur agite un drapeau et son camarade se lance dans la descente. Les équipes sont mixtes et il y a 4 skieurs par équipe, c’est donc la première équipe à avoir fait passer tous ses skieurs qui gagne. (Félix, 1ère)